Star Wars 7 : La critique

Un nouvel espoir ?

Une reprise surprise

Fin 2012, George Lucas vendait pour quelques milliards de dollars sa compagnie Lucasfilm à Disney. Cette vente, particulèrement symbolique, a très vite été suivie de l'annonce de la mise en chantier d'une nouvelle trilogie dans l'univers de la Guerre des Étoiles. Si le nom de Brad Bird a un temps circulé, c'est J.J. Abrams (déjà célèbre pour n'avoir rien compris à une autre licence mythique de la SF) qui devra s'acquitter de la lourde tâche de réaliser cette première suite au Retour du Jedi et de faire oublier la très mauvaise prélogie lucasienne dans le coeur des fans.

Depuis fin 2014, les premiers trailers apparaissaient à un ryhtme certes lent mais régulier, montrant un film qui n'avait l'air construit que sur la nostalgie des premiers opus (en particulier Un Nouvel Espoir et L'Empire Contre-Attaque) avec moults Wookies et autres convocations d'acteurs de la trilogie originelle.

Un film attendu

Une quinzaine de jours après la sortie de ce Star Wars 7 (et après une campagne marketing vendant aussi bien slips qu'oranges), qu'en est-il de cet opus signé J.J. Abrams ? Et bien au final, c'est un peu compliqué :

C'est la même chose qu'il y a 38 ans en tout pourri.

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Le mot de la fin.

Pouvait-on attendre plus d'un projet uniquement bâti sur la nostalgie de films que personne n'a vu depuis des années (merci les Éditions Spéciales pourries), avec Disney à la prod (les Marvel moisis c'est eux, rappelons le) et J.J. Abrams (alias M. Je mets des flares et des cliffhangers partout pour masquer la non existence de mon propos) derrière la caméra ? Non.

Et les deux suites ? Le tournage de l'épisode 8 devrait commencer début 2016. C'est Rian Johnson (Looper) qui sera derrière la caméra. Pour l'épisode 9, ce sera au tour de Colin Jurrasic World Trevorrow. Ouch.

En attendant, je ne peux que vous conseiller d'écouter l'épisode de l'excellent podcast NoCiné consacré à ce film, de regarder l'injustement bazardé aux chiottes John Carter d'Andrew Stanton et bien sûr de choper les versions "despecialized" des épisodes 4 et 5 (les ewoks étant dispensables).

Ce texte s'inspire de l'excellente critique de Bioshock 2 par NoFrag.